• Joyeuse Entrée à Nimy plage...made in belgium

    Pendant que la maison familiale se vend à prix d'or pour les quelques ares de brousse et d'ordures, impossible à jeter, faute de pouvoir placer des containers quelque part ( Je peux, mais en contre-bas du pont , pour inviter les voisins à jeter gratuitement les déchets -ordre de la volaille municipale-) la commune et le chemin de fer ont habilement caché à la population, l'impressionnant glissement de terrain sous les rails du chemin de fer, jouxtant ma propriété où se cotoient vers luisants et insectes (parfois arachnides) mutants ! Des mutants ? Ben... vous me direz si vous avez déjà vu une araignée de la taille d'une "veuve noire" en Belgique et le corps d'un moustique qui fait 5 x la normale, sans compter la taille des limaces grises autour des fraisiers: 12 cm de long sur 1 pouce de large. 

     Sur toute la longueur de mon chalet de plaisance , entre le chemin de fer qui penche côté jardin et la maison , transformée en éponge par la nappe aquifère qu'est remontée d'un seul coup, les planches du bas ont cédé : Quelle ne fut pas ma surprise de voir que les vis de 12 cm de long, retenant les voliges de 4 mètres, placées par mon conjoint, s'étaient fracturées en 3 dans le sens de la longueur. A côté, les vieux poiriers centenaires accolés à ce qui fut autrefois un mur de béton bordant la voie ferrée, glissent doucement sur le sol, le pied pourrit. Ah, cette chère commune (Mons)a oublié de nous raccorder aux égoûts et du coup, c'est une mare boueuse qui stagne sous les ronces et les canettes vides des passants... De là à ce qu'un visiteur (not' juju peut être) aille tomber dedans, i n'y a qu'un pas . Un accident est vite arrivé.  Saint Kisetou, fait un accroche-ped aux fêlés... ( Petite parenthèse perverse)

    Au fond du jardin, derrière les peupliers que planta mon père jadis, les passants, jettent du haut du pont, cornets de frites, publicités, canettes vides ou vieux sachets de bonbon. On y a même retrouvé un slip, un soutien gorge et des chaussettes: Serait ce le rendez-vous des sado-maso du coin ? En tout cas c'est bon pour les rhumatismes, il y a des orties à profusion...

     ...un peu plus loin dans l'allée qui mène à la maison ou sur le pont , pas d'Avignon,  le lierre se creuse pour frayer un passage à mon ami le renard que je voyais si souvent la saison passée. Aujourd'hui, avec tous ces visiteurs venus voir les vestiges dérisoires , conséquences de mes déboires avec un chameau nommé Lulu ( pas confondre avec Juju mais qu'a pris un coup de jus il y a quelques années), le renard s'est taillé dans d'autres feuillus ou un chasseur l'a taillé en pièces... pour faire une écharpe à sa bobonne - joufflue...- Cela me rappelle un couple de furets (sans analogies avec un couple qui poste ses commentaires douteux sous un de mes articles)  2 beaux spécimens avec leurs petits, vivaient tranquillement à l'état sauvage, dans cette brousse végétale au milieu des palettes et des encombrants... Un visiteur les a volés et je ne les revis jamais.  Quelques jours plus tôt, un individu qui sentait le chien mouillé et l'hypocrisie à 2 mètres, me les avaient réclamés pretextant en tirer beaucoup d'argent...mais je n'avais pas cédé , pour éviter la cage et leur privation de libertés. 

    Ce samedi , j'attends 23 visiteurs. Purée, qu'est ce que ces gens veulent faire d'une maison qui risque de finir dans l'eau un de ces jours ?  Tout comme mon voisin de l'impasse, derière mon garage, il a creusé des trous depuis la cuisine jusqu'au niveau de sa cave, retrouvant les anciens souterrains du couvent, vestiges de ce qui reste aujourd'hui de ce qui,  au 17àème s'étendait au milieu de 2 routes.... L'endroit idéal pour faire passer un petit trafic de coke ou d'armes sans être vus des curieux.... Cependant, la taupe de l'impasse a du heurter quelque chose, car depuis qulques jours, j'entends "ploc....ploc..." et des gargouillis diffus.  Le sol de la maison se couvre d'humidité malgré le vide ventilé sous certaines pièces...

    Une sainte fouine , mewveilleuse coquine, italo, vietnamo, peruvienne au teint blafard (qui as dit cafard ? )  me disait dans un commentaire " ça doit sentir la mort, chez toi" !  Disons que pour le moment cela sent le moisi et la mérule (champignon) que forcément, la dame du service d'hygiène n'a pas mentionné puisqu'elle n'a fait aucun prélèvements. Elle était plutôt préoccupée par tirer sur sa jupe, trop courte, pour examiner la poutre contaminée,  sans trop montrer ses jolis dessous au clerc de notaire qui se rinçait l'oeil. 

    Pour l'instabilité du terrain, la commune refusa de faire venir un géologue, estimant que c'était au propriétaire a effectuer cette démarche ! Ben voyons.... Qui a oublié l'égoût  ? Chaque fois que les rails penchent trop sur le côté du jardin, les ouvriers rajoutent des pierres.... Qui a oublié d'exproprier cette maison qui repose sur une nappe fréatique où normalement tout permis de construire aurait dû être interdit? qui permet à l'usine en face de s'acheter des produits radioactifs  qui sont ensuite saisis la nuit par des camions immatriculés en tchécoslovaquie et Bosnie ?  Ben oui, je suis au "parfum" depuis l'étage, C'est juste en face... et le gars prétend qu'il construit des moteurs d'avions...avant, on y construisait des frigos... Cela sent toujours le gaz, mais pas le fréon, pluôt un autre,  avec une odeur d'amande amère, comme ces produits à base de  cyanure....sans compter les 98 décibels 2 x par semaine, lors d'essais.... Mais quels essais ? Un de ces jours, ça va péter... mais Mary R. est beaucoup moins intelligente que l'ingénieur chimiste de la commune qu'avait confondu l'autre jour, le Citrate de sodium avec la soude caustique... mais bon...

    Bonjour l'ambiance pour les nouveaux propriétaires. On verra ça en septembre; en attendant, bonnes vacances !